Les punaises de lit touchent environ 12 % des ménages sur Paris est sa grande couronne indépendamment du milieu social.
D’après un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, ces nuisibles coûtent 230 millions d’euros par an aux ménages qui luttent pour s’en débarrasser, et 83 millions en dépenses de santé.
Elles sont grandes comme un pépin de pomme et se régalent la nuit, de notre sang. Les punaises de lit auraient infesté 12 % des ménages vivant Paris et sa grande couronne (77/78/91/92/93/94/95) entre 2017 et 2022, selon un sondage réalisé en juillet 2022 pour un groupe de travail mis en place par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
Ces nuisibles minuscules sont de retour et rendent infernale la vie des personnes parasitées. Les punaises de lit vivent principalement dans les chambres à coucher. Elles fuient la lumière et s’abritent dans des endroits sombres, étroits et peu accessibles, elles sont transportés dans les vêtements et les bagages. Après leur repas, les femelles fécondées pondent, tout au long de leur vie d’adulte, environ six œufs par jour dans un endroit abrité de la lumière. Disparus dans les années 1950, ces insectes ont fait leur grand retour depuis une trentaine d’années dans de nombreux pays développés à la faveur de modes de vie de plus en plus nomades, de consommations favorisant l’achat de seconde main et d’une résistance croissante aux insecticides.
Peur de la stigmatisation
Premier enseignement : contrairement à une idée reçue, la présence de punaises de lit chez soi ne traduit pas un manque de propreté.
Tout le monde peut être victime d’une infestation. C’est totalement indépendant du milieu social , en revanche, le niveau de revenu est un facteur de persistance de l’infestation, car la lutte peut s’avérer très coûteuse : 920 euros en moyenne par foyer.
Au-delà du coût, les victimes ont parfois peur d’être stigmatisées, ce qui peut les empêcher d’en parler et de mettre en place des actions rapides pour éviter la dispersion des punaises de lits.
Conséquences psychologiques
Stress post-traumatique, névrose extrême, cauchemar, sentiment d’être devenus des pestiférés. C’est devenu une folie. Les gens ont peur. Certains de ceux qui nous contactent sont prêts à tout pour se débarrasser de ces punaises de lit. C’est devenu une psychose totale de la qualité de vie, aux troubles du sommeil alors que dans certains cas après une inspection minutieuse sur place de notre équipe, aucune punaises de lit détectés chez l’habitant.
D-P-SOLUTION
